• A la cantine, j'ai une petite fille de CP qui mange la bouche ouverte.

    Le bruit de sa mastication a vraiment le don de m'agacer !

    J'ai horreur des gens qui font du bruit lorsqu'il mange.

     

    Je lui ai donc dit pour la "énième" fois :

    - Tu peux fermer la bouche ? C'est vraiment désagréable à entendre.

    Et là, D. un garçon de CM2, qui mangeait en face d'elle, lui dit :

    - En plus, quand tu manges la bouche ouverte, on voit le fond de ton slip !!

    Eclats de rire ...... 

    Et moi, qui rajoute :

    - Bah j'espère qu'il est propre au moins !!

    Re-éclats de rire général.

     

    Nous sommes très classe à la campagne !


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  • Voici les petites grenouilles réalisées pour la fête des pères.

     

    Croa-croa !!

     

    Le modèle a été reproduit par les enfants sur de la mousse, puis découpé par eux-même également sous ma surveillance.

     

     

    Les yeux mobiles ont été collé. Le nez et les doigts des pattes ont été perforés dans de la mousse (pailleté pour les doigts) à l'aide d'une perforatrice et collés par les enfants. Des "tiges" de mousse, que j'avais découpé ont servi à faire la bouche.

    Bonne fête papa a été écrit avec l'aide de la maîtresse. Le carton a été reproduit et découpé avec l'EVS, et collé dans les mains de la grenouille avec moi.

     

     

     

    Croa-croa !!

     

     

    La tête et le corps ont été collé ensemble par les enfants avec l'EVS ou moi.

    L'EVS et moi avons fait passé le morceau de fil dans la tête à l'aide d'une aiguille.

     

    L'EVS a découpé de grandes feuilles de papier qui ont servi à emballer cette grenouille.

    L'emballage, en forme de gros bonbon, a été fait par l'EVS et moi avec l'aide des enfants.

     


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  • On a parfois la chance de voir de petite chouette ....

     

     

    .... et les yeux émerveillés des enfants !!!


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  • Notre directeur est arrivé dans l'école en septembre 2011. C'est sa première année d'enseignement.

    Il est très jeune : 27 ans.

    Autant dire qu'avec une classe de cycle 3 au complet avec un effectif autour de 25 + la direction de l'école, la tâche est rude. Même s'il a pris un appartement à 8 km de l'école, il vit normalement à 80 km. Il rentre le weekend.

     

    L'année a été difficile pour lui. Il ne s'attendait à cette surcharge de travail, il a donc été débordé dès les premiers jours. De plus, il a un TRES gros problème d'organisation et un certain manque de maturité !!

    Même si, sur certain point, il est évident qu'il a des torts, je n'aime pas enfoncer les gens.

    J'ai cru, plusieurs fois dans l'année, qu'il allait réellement "péter les plombs".

     

    Il s'y est mal pris avec les enfants.

    Des punitions qui tombaient toujours sur les mêmes élèves alors que d'autres faisaient la même chose. Il s'est mis "à dos" le leader de la classe, un garçon de CM2, enfant particulier, certes, mais avec un fond très gentil, il faut savoir le prendre. Ce que notre directeur a complèment râté !!

    Dans une classe, pour instaurer un bon climat et une certaine autorité, il vaut mieux s'entendre avec le leader du groupe, car tous l'admirent et le défendent.

    Du coup, la grande majorité des élèves se sont vite rangés du côté de leur copain, qui lui, se sentant soutenu, a continué.

     

    Les parents ont joué un grand rôle dans tout ça.

    En septembre, au bout de 3 semaines, certains parents disaient déjà, qu'il avait tendance à trop touché les filles.

    D'autres se plaignaient que les cahiers n'étaient pas corrigés.

    Pleins de "petites" choses domme ça.

     

    De mon côté, un enfant m'a dit qu'il changerait d'école si il restait l'année prochaine. Puis, il y en a eu d'autres...

    D'anciennes familles de l'école, que j'ai croisées par hasard, m'ont dit : "Alors comme ça, ça ne se passe pas bien avec le nouveau directeur ??"   

    J'ai vite compris que radio-village fonctionnait bien.

     

    Je me sentais mal à l'aise face à tout ça.

    Je voyais des enfants qui ne se sentaient pas bien en classe, qui pleuraient tous les jours ou presque (en CM...), et un directeur qui ne dormait plus beaucoup, fatigué, démotivé très souvent.

    J'ai pris le parti de ne rien lui dire de ce que j'apprenais de radio-village.

    Mais je voyais les derniers jours de l'année arrivés d'un mauvais oeil.

    Je me suis dit qu'il y  avait deux solutions :

    - il obtenait un autre poste pour la prochaine rentrée et j'oublierais tout !

    - il restait une année de plus et alors dans ce cas, je me sentais l'obligation de lui parler, au moins, des élèves pour lesquels il y avait des rumeurs de départs pour qu'il ne perde pas pied face aux parents.

     

    Je l'ai senti tellement mal très souvent dans l'année, ayant même souvent parfois les larmes aux yeux, que je ne  l'imaginais très mal résister à des demandes de radiation de parents mécontents de son travail. En le prévenant de ses rumeurs, je me disais qu'il pourrait peut-être s'y préparer un peu psychologiquement.

     

    Alors j'ai attendu les résultats du 1er mouvement, il n'a obtenu aucun poste et il n'y a eu aucune nomination à sa place à l'école.

    Il a fallu attendre les résultats du 2ème mouvement officiellement paru le 2 juillet, obtenu par les syndicats le 28 juin officieusement.

    Il nous a alors annoncé le 28 juin, qu'il était de nouveau nommé sur notre école.

    Dans ma tête, je me suis dit "Aïe ! Comment je vais faire ??"

    Le pire, c'est que je le sentais finalement content de rester.

    Je me suis dit que de toute façon, les parents n'auraient pas le courage d'aller le voir avant les deux derniers jours mardi et jeudi, car ils avaient peur qu'il s'en prenne aux enfants .

    Je pensais lui parler le lundi.

     

    Un enfant de CM1 en a décidé autrement.

    Vendredi 29 juin, après la récréation de l'après-midi, la classe du directeur a un anniversaire a fêté.

    Dès leur entrée en classe, les enfants demandent au directeur s'il sera là l'année prochaine et si non, qui c'est ?

    Un garçon de CM1 lui balance (car il n'y a pas d'autres termes) : "Ah bah moi, si tu restes, je vais changer d'école !"

     

    16h30, je suis sur le parking à la sortie. Nous sommes sortis en premier et la classe du directeur arrive. Il rend ses élèves à leurs parents, puis il vient me voir. Je vois à sa tête qu'il s'est passé quelque chose. Il a les larmes aux yeux, la vois tremblante, il me demande si J., est parti. Un rapide coup d'oeil sur le parking et apparement, il est parti. 

    Il me dit : "Je te dirais lundi ce qu'il vient de me dire J. Je vouslais voir ses parents."

    Il y a des enfants autour de nous, des petits de ma classe, mais quand même, je vois qu'il est très mal. Je lui fais signe de t^te et on s'éloigne des enfants.

    Il m'a expliqué les dires de J, le garçon de CM1. Je suis atterée !!! 

    Je reste quelques secondes sans savoir ce que je dois dire.

    Je finis par lui expliquer, en gros, que j'avais connaissance de ceci depuis plusieurs mois, et que ce n'était pas la seule famille disant partir par mécontentement.

    Il m'a dit qu'il aurait préféré le savoir avant, il serait parti.

    Sauf qu'il ne m'avait jamais dit qu'il voulait rester au 2 ème mouvement, faute de mieux.

    Je lui ai dit que cela n'aurait servi à rien, à part le décourager. Et puis, pour l'instant, ce sont les dires d'un enfant, que rien est fait.

    La dernière petite semaine a été difficile. Le lundi, J. a donné un petit mot au directeur écrit de sa main : "Maître, je suis désolé de ce que j'ai dit. Je m'excuse. Je ne le pensais pas. J."

    Il n'y a eu aucune radiation. Les enfants lui ont dit qu'ils n'étaient pas contents qu'il reste.

    Puis, le dernier jour, pleins de petits mots sur le tableau : "On vous aime Maître", "Bonnes vacances Maître, je t'aime." "Bonnes vacances car on n'a pas été gentil avec vous cette année" .......

    Et, à côté de ça, J. qui me dit le dernier jour : "L'année prochaine, c'est ma dernière année à l'école. Enfin, je vais peut-être changer d'école."

    Bizarre. Je n'ai rien dit. Tout cela ressemble à un lynchage.

    Le comportement de certaines familles me dégoutent.

     

    J'espère vraiment qu'il arrivera à surmonter ça, car toutes ces histoires ont bien réussi à démonter ce jeune instit ....

    A suivre à la rentrée.


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  • Pour cette nouvelle année, les effectifs seront les suivants :

     

    Classe de GS/CP/CE1 :

    GS : 5 (3 filles, 2 garçons)

    CP : 4 (1 départ et une arrivée) ; (1 fille, 3 garçons)

    CE1 : 10 (2 départs + un départ prévu pour octobre) ; (6 filles, 4 garçons)

    Total : 19 élèves (10 filles, 9 garçons)

     

    Classe de CE2/CM1/CM2

    CE2 : 8 (1 fille, 7 garçons)

    CM1 : 7 (3 filles, 4 garçons)

    CM2 : 11 (un départ + un départ prévu pour octobre), (7 filles, 4 garçons)

    Total : 26 élèves (11 filles, 15 garçons)

     

    Ecole : 45 élèves


    Les effectifs sont à la baisse, en sachant que nous perdrons une fratrie de 2 enfants en octobre et que notre petite en situation de handicap a trouvé une place en IME et quitte donc l'école.

    Ceci dit, l'avenir n'est pas trop inquiétant : il y a des constructions en cours qui pourraient nous faire monter les effectifs.

    Nous avons déjà connaissance que les rentrées 2013 et 2014 devraient être un peu plus chargées en GS, si les familles ne bougent pas trop.

    L'équipe restera la même: notre directeur n'ayant pas obtenu satisfaction au mouvement, il reste avec nous. La maîtresse compte rester encore quelques années (5/6 ans). Malgré le départ de notre petite handicapée, notre EVS a son contrat de renouvellé et elle s'occupera des enfants en difficulté, son temps sera partagé à 50/50 sur les 2 classes, elle ne fera plus d'administratif.

    Quand à moi, je suis titulaire depuis maintenant quelques années, je fais partie des murs !! Même si l'idée me traverse parfois l'esprit d'aller voir comment cela se passe ailleurs (principalement dû au fait que je n'ai pas de temps complet), je reste ! Surtout quand je vois la rareté des postes d'ATSEM. De plus, il n'est pas impossible que j'emménage dans le village dans les mois (semaines) qui viennent.


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