• Vendredi 11 mai

    J'arrive à l'école en même temps que le directeur.

    En rentrant dans la classe, je remarque tout de suite qu'il y a nettement moins de fourmis. Le traitement fait son effet !

    Après avoir descendu les chaises des tables, je taille les crayons de couleurs, fait un peu de rangement.

    La maîtresse arrive et me dit qu'elle a eu la maman de notre petite atteinte d'un handicap mental au téléphone : elle s'est cassée le poignet en tombant de vélo la veille au soir, elle a le bras dans le plâtre. Bien entendu, nous accueillerons l'enfant.

    J'entends la barrière s'ouvrir, je sors. Une maman souhaite rencontrer la maîtresse, je la fait patienter car elle est au téléphone.

    A 9h05, nous rentrons en classe. Je demande aux GS de sortir le livre de bibliothèque de leur cartable, puis ils vont s'installer au coin regroupement pour les rituels.

    Pendant ce temps, je prépare la peinture. Un CE1 me demande pour aller aux toilettes, il a envie de vomir. Il vomira mais très peu, il finira la journée sans problème.

    La maîtresse explique aux GS qu'ils devront peindre un moment de leurs vacances.

    Je les récupère, leur fais mettre un tablier et ils commencent. En général, ils ont beaucoup de mal à peindre leurs vacances, cette fois-ci, aucun problème, ils ont tous des idées.

    Quand ils ont terminé, je les envois se laver les mains, puis l'EVS leur fait choisir un nouveau livre à emporter à la maison. Ensuite, ils restent à la bibliothèque le temps que je range la peinture.

    Je les rappelle une fois fini et je demande à l'enfant chargé de distribuer de prendre les feuilles de la date, de les distribuer, et de sortir les crayons car je dois aller me laver les mains.

    Quand je reviens, je râle car il n'a pas encore commencé à distribuer !

    Ensuite, nous faisons une dictée de lettres et de nombres sur l'ardoise.

    La maîtresse arrive pour expliquer le travail que je vais surveiller.

    Quand tous ont fini, il est déjà l'heure du goûter : compote.

    Pendant la récréation, je lave les cuillères et les tables. Je prépare le thé et je sors en récréation. L'EVS et moi passons notre temps à taquiner le directeur ....Il commence à avoir du mal à faire face avec nous 2 !!!

    Retour en classe, il reste une compote sur la table : un CP n'est pas venu prendre son goûter car son travail n'est pas fait, la maîtresse me dit que je peux ranger la compote, il n'en aura pas car cela fait plusieurs jours qu'il ne fait pas son travail.

    Explication des consignes aux GS : ils devront découpé des images et les remettre dans l'ordre. Un GS est particulièrment pénible, je le reprends plusieurs fois.

    Ensuite, ils peuvent faire un puzzle. Le GS pénible continue, je finis par l'isoler dans un coin.

    L'après-midi, nous commençons par le travail.

    Les GS ont ensuite leur temps libre et ils vont jouer. Le CP qui s'était fait remarqué le matin continue à ne rien faire et il s'attire dans les foudres de la maîtresse qui se met en colère. Elle l'attrape et le traîne/soulève jusqu'à moi en lui disant que puisqu'il ne veut pas travailler, il retourne en GS et va donc jouer. Il n'est pas content, il s'accroche partout où il peut.

    Je demande aux GS de ranger pour l'écriture.

    J'emmène le CP, ou je devrais plutît dire le traine à la table avec les GS. Il résiste le chameau !! La maîtresse vient le voir et lui répète qu'il restera en GS tant qu'il ne se mettra pas au travail. Il dit qu'il va travailler mais la maîtresse ne lui fait pas confiance, il reste avec moi.

    Elle explique l'écriture aux GS, puis apporte le cahier d'écriture du CP : il n'a rien fait de la semaine !! Il doit tout rattraper s'il veut revenir en CP. Quant à moi, je passe mon temps à recadrer mon GS recalcitrant ... Cela commence à m'agacer !

    Un fois l'écriture terminée, je fais le jeu de la chenille avec les GS. Il y a anglais ensuite et comme ils sont particulièrement bruyant aujourd'hui, je ne veux pas le faire pendant l'anglais.

    L'heure de l'anglais est là, le CP n'a pas fini de rattraper son écriture. Tant pis, il ne fera pas d'anglais et il reste avec moi pour faire son écriture.

    Les GS sont vraiment pénible pendant l'anglais, je finis par demander à 2 d'entre-eux, dont le récalcitrant, de mettre la tête dans les bras.

    GS 0 - ATSEM 1 !

    Quelques minutes plus tard, ils sont tous les deux en train de pouffer de rire !

    GS 1 - ATSEM 1 !

    Le directeur intervient, ce qui ne les impressionnent pas du tout !

    J'interviens juste après, je leur dis que non seulement, ils vont rester encore la tête dans les bras puisqu'ils ne sont toujours pas calme, mais qu'en plus, ils seront punis sur le banc pendant la récréation. Cette fois-ci : ça calme !

    GS 1 - ATSEM 2 !

    J'aide le CP pour les mots qu'il doit écrire.

    Puis, c'est l'heure de la récréation. Je laisse les GS sortir s'habiller.

    Le GS récalcitrant reste à sa place. Je lui dis qu'il peut sortir. Il refuse. Je comprends vite que c'est parce qu'il est puni mais je ne cède pas. Je lui dit que s'il ne sort pas de lui-même, je vais le sortir et ça risque bien de mal se passer. Il commence à pleurer. Je lui dis que ça ne sert à rien, il ira sur le banc quoiqu'il fasse. Il ne bouge pas de sa chaise et se met à se frapper. Je hausse le ton et lui demande d'arrêter immédiatement !

    Je m'approche de lui et le met debout, il me crie : "Je suis nul. Je suis un bébé."

    Il me le répète plusieurs fois dans le vestiaire et les pleurs redoublent d'intensité. Je lui explique le but d'une punition. Il pleure moins et va s'asseoir sur le banc.

    Il a fait plusieurs fois des crises comme celle-ci en novembre-décembre. La maman était inquiète et elle avait beaucoup de mal à le gérer à la maison. Elle avait rencontré la maîtresse qui lui avait conseillé d'aller voir un psy, histoire d'avoir son avis.

    La maman l'a fait, je n'ai pas eu trop de nouvelles ensuite mais les crises avaient cessé, à l'école comme à la maison.

    Pendant la récréation, je parle d'abord du CP avec la maîtresse. Là, une petite de CP tombe, elle part faire le soin, je ne peux pas lui parler du GS.

    Au bout de longues minutes, des enfants viennent me voir en disant que la maîtresse veut me voir. Elle se questionne sur la plaie de la petite CP. Je regarde et comme elle, j'ai l'impression qu'il y a des gravillons dans la plaie. Impossible de les retirer avec une compresse. La maîtresse préfère téléphoner à la maman pour au moins la prévenir qu'il faudra surement emmener sa fille chez un pharmacien pour avoir son avis.

    Je termine le soin en faisant le pansement pendant ce temps là puis nous rentrons en classe.

    Nous continuons nos oeuvres de Magritte puis il est l'heure de partir.

    Je surveille en récréation les enfants restant en aide personnalisée.

    Quand la maîtresse remonte, elle me dit justement qu'elle vient de discuter avec la maman du GS en lui disant que cela allait bien en classe car la maman a de nouveau des soucis avec son fils. Je lui ai donc raconter l'épisode d'aujourd'hui en lui expliquant que je n'ai pas pu lui dire avant.


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